A Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, la COP30 s’est ouverte sur un cri d’alarme jeudi 06 novembre 2035, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a livré un discours exhortant les dirigeants mondiaux à sortir de l’inaction et à affronter de front la crise climatique qui menace l’avenir de l’humanité.
Alors que le monde s’approche dangereusement du dépassement du seuil de +1,5 °C pierre angulaire de l’Accord de Paris, Guterres a mis en garde contre les conséquences irréversibles d’un tel franchissement. Son message est clair, chaque dixième de degré compte.
« Chaque fraction de degré supplémentaire signifie davantage de faim, de déplacements et de pertes, surtout pour ceux qui en sont les moins responsables », a-t-il martelé.
Selon le chef de l’ONU, un emballement climatique incontrôlé pourrait faire basculer des écosystèmes entiers au-delà de seuils irréversibles, exposer des milliards de personnes à des conditions invivables et amplifier les menaces sur la paix et la sécurité mondiale.
Dans un ton grave, Guterres a dénoncé l’inaction climatique comme « un échec moral et une négligence mortelle ». Chaque année plus chaude, a-t-il rappelé, affaiblit les économies, creuse les inégalités et frappe de plein fouet les pays les plus vulnérables ceux qui ont le moins contribué à cette crise.
Antonio Guterres appelle les États à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, à investir massivement dans une transition énergétique juste et à renforcer leurs engagements climatiques sans délai.
La COP30 n’est pas une conférence de plus. C’est un tournant. Un moment de vérité. Le monde est à la croisée des chemins, continuer sur la voie de l’inaction, ou embrasser une transformation radicale pour préserver la vie sur Terre.
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