Mines

Sud-Kivu: La pollution de l’environnement dans les zones minières met en danger des vies humaines.

Pourtant riche en matière première, la province du Sud-Kivu n’arrive pas à bénéficier de sa richesse naturelle notamment de l’or, cassitérite et coltan exploités d’une manière artisanale et industrielle à petite échelle. Selon plusieurs rapports rendu public, l’exploitation des minerais en République Démocratique du Congo alimente les débats tant au niveau national qu’international.

Dans son rapport de 2015, le Bureau d’Etude Scientifique et Technique BEST qui travaille sur les questions d’encadrement des communautés vivant dans et autour des zones minières au Sud-Kivu renseigne que plusieurs zones minières sont affectées.

A en croire Mme MARLINE BABWINE, chargée de programme, les populations environnantes des sites miniers sont victimes des maladies respiratoires dues à la pollution de l’air et les infections observées chez les femmes dû à l’utilisation d’eau de la rivière infectée par les matières chimiques causant également des graves dégâts sur la peau; notre source confirme l’existence de quelques cas des bébés affectés dès la naissance.

Se confiant à www.lifeinfos.net en début de la semaine, la chargée de programme au BEST Marline BABWINE renseigne que ces maladies sont signalées dans les zones où les creuseurs artisanaux et les entreprises minières utilisent les produits chimiques notamment le mercure et le cyanure.

Elle parle de de la chefferie de Luhwindja en Territoire de Mwenga où il y a plusieurs cas de maladies due au non traitement des baques à résidies qui ne sont pas bien entretenue, bien canaliser. A Luhwindja il y a eu un cas où le camion de la société Twangiza mining transportant d’hydrogène s’était déversé sur quatre femmes:

Nous avons menés le plaidoyer au niveau provincial, la police scientifique était envoyé sur le terrain pour examiner ces cas et après on avait pas eu gain de cause. On nous avait dit que c’était une simple question et nous faire croire que c’était de l’eau pourtant ces femmes avaient les problèmes de brulures sur la peau

Et d’ajouter que l’hôpital général de Kamituga reçoit chaque semaine entre cinq et six femmes qui viennent avec leur bon médical pour accéder aux soins notamment aux antibiotiques parce qu’elles sont affectées par les infections étant donné qu’elles passent toute la journée dans l’eau infectée.

Pour le cas de Luhwindja, BEST avait documenté des cas en 2015 et un plaidoyer était mener auprès du Premier Ministre honoraire Matata Ponyo qui avait promis de créer une commission afin de travailler sur cette question et d’autres cas ont été rapporté du côté de Kamibuga, kitułu et Mitubo renseigne notre source.

« Dans la zone minière artisanale de Kamituga où il y a un grand afflux des creuseurs artisanaux et une importante activité d’exploitation minière de l’or, les creuseurs artisanaux utilisent beaucoup de mercure et du cyanure; un travail fait soit par les enfants ou les femmes à l’oeil impuissant des autorités locales impactant la productivité du sol ».

A Kitutu fait savoir la chargée des programmes au Bureau d’Etudes Scientique et Technique BEST Marline BABWINE, des prélèvements des eaux ont été faits dans la rivière Elila et les échantillons étaient transférés au laboratoire de l’Université Officielle de Bukavu UOB.

Apres études les résultats ont été présentés au niveau du CPS Comité Provincial de Suivi des activités minières en province du Sud-Kivu, faute des moyens rien n’a été fait jusqu’à présent pourtant une commission devrait effectuée une descente pour vérifier ces faits.

Vu cette situation et malgré les contributions de l’Etat dans la protection de l’environnement, le Bureau d’Etudes Scientique et Technique BEST travail sur une proposition de décret en ce qui concerne la rémission environnementale dans les zones minières fait savoir Marline BABWINE

 

Rédaction 

 

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