Politique

RDC–Rwanda : un accord scellé pour la paix et l’intégration régionale

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et son homologue du Rwanda, Paul Kagame, ont scellé, jeudi 4 décembre à Washington, un accord de paix et de coopération qui marque une étape décisive dans l’histoire des relations entre leurs pays.  

Sous le regard du président américain Donald Trump, les deux chefs d’État ont validé le Cadre d’intégration économique régional (CIER), conçu pour transformer durablement les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques. Ce mécanisme vise à mettre fin aux circuits informels et à l’emprise des groupes armés, en instaurant une gouvernance transparente et une attractivité nouvelle pour les investisseurs internationaux.  

Le texte prévoit la création de centres de contrôle frontaliers pour certifier la traçabilité des minerais, harmoniser les politiques fiscales et rel énergétiques structurants tels que Ruzizi III et l’exploitation coordonnée du méthane du lac Kivu. L’objectif est de bâtir un pool énergétique régional, garant d’une croissance partagée et d’une souveraineté énergétique africaine.  

Au-delà de l’économie, l’accord ouvre la voie à une modernisation des infrastructures de transport, à la normalisation de l’espace aérien et au rétablissement progressif des liaisons directes entre Kinshasa et Kigali. Il renforce également la coopération transfrontalière autour des parcs des Virunga et des Volcans, avec une stratégie commune de conservation et de tourisme durable, symbole d’une paix qui protège aussi la nature.  

Sur le plan sécuritaire, les deux pays s’engagent à neutraliser les FDLR, à lever progressivement les mesures défensives du Rwanda sur le territoire congolais et à mener des opérations conjointes de sécurisation des zones frontalières. Des mécanismes de renseignement partagés, des patrouilles coordonnées et des dispositifs de surveillance technologique seront mis en place pour prévenir toute résurgence des groupes armés et garantir une stabilité durable.  

L’accord intègre une dimension sanitaire et humaine, avec des mécanismes de communication et de coordination épidémiologique, en partenariat avec l’OMS et les centres de contrôle africains et américains. Cette approche globale traduit une volonté de bâtir une communauté de destin, où paix, santé et prospérité se conjuguent pour les générations futures.

 

Rédaction 

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