La Société Civile Environnementale, par la voix de son président Mukobelwa MUTEKULWA Jean Pierre, tire la sonnette d’alarme sur la destruction massive de l’environnement et de l’écosystème dans le territoire de Mwenga, particulièrement dans sa partie sud. Elle accuse des sociétés à capitaux chinois d’exploiter illicitement les minerais, en violation flagrante des normes environnementales et des droits des communautés locales.
À l’issue d’une tournée dans les zones les plus touchées, M. Mukobelwa a identifié les sites miniers les plus affectés, situés dans les chefferies de Wamuzimu et Lwindi. Les agglomérations victimes de cette exploitation anarchique incluent : Mitobo, Sugulu, Lugushwa, Butongo, Kalinjanja, Lubigi, Kibe, Kaboge, Ngando, Mela et Kitutu.
Ces entreprises, souvent accusées par la population de travailler en toute impunité sous la protection de certaines autorités locales, ravagent les terres agricoles, détruisent les étangs piscicoles et compromettent gravement la biodiversité. Le pillage de l’or se fait au mépris des lois en vigueur et des droits des habitants.
Face à cette situation alarmante, M. Mukobelwa interpelle une fois de plus les autorités nationales à Kinshasa ainsi que les instances responsables du secteur minier, les appelant à s’impliquer activement pour mettre fin à ces pratiques destructrices et rétablir les droits légitimes des populations locales.
Malgré plusieurs manifestations organisées par les communautés affectées, aucune réponse concrète n’a été apportée. Les habitants se sentent abandonnés, livrés à leur sort, tandis que leur environnement continue de se dégrader jour après jour.
Rédaction
