Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a foulé le sol angolais lundi matin à Luanda pour prendre part au 17e Sommet des affaires États-Unis-Afrique. Organisé par le Corporate Council on Africa (CCA), cet événement rassemble plus de 1 500 participants, parmi lesquels des chefs d’État, des hauts responsables africains et américains, ainsi que des dirigeants de grandes entreprises des deux continents.
Placé sous le thème : « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique », le sommet se tient sur les rives de la baie de Luanda et vise à renforcer les liens économiques et stratégiques entre les États-Unis et les nations africaines.
L’un des dossiers phares de cette édition est le Corridor de Lobito, un projet régional d’intégration infrastructurelle qui relie l’Angola, la Zambie et la RDC à l’océan Atlantique. Ce corridor représente bien plus qu’un projet de transport, il incarne une vision stratégique commune, soutenue par les États-Unis à travers le Partenariat pour les infrastructures mondiales (PGII). Il est perçu comme un levier majeur pour la transformation économique, la sécurité énergétique et l’interconnexion régionale.
Le Président Tshisekedi interviendra dans un panel dédié à ce projet, pour y présenter la vision congolaise et les enjeux liés à la participation de la RDC dans ce corridor économique d’envergure. L’occasion pour le Chef de l’État de mettre en avant les priorités congolaises en matière de développement durable, d’industrialisation et d’intégration régionale.
En marge du sommet, le président congolais prévoit une série de rencontres bilatérales stratégiques, notamment avec ses homologues africains, ainsi qu’avec Massad Boulos, Conseiller principal du Président Donald Trump pour les affaires africaines.
La participation de la RDC à ce sommet traduit une volonté affirmée de s’inscrire dans une dynamique de partenariats équitables, durables et mutuellement bénéfiques, notamment avec les grandes puissances économiques. Elle intervient dans un contexte où l’Afrique, riche de son potentiel humain et naturel, se positionne de plus en plus comme un acteur central de la croissance mondiale.
Rédaction