La République démocratique du Congo intensifie son combat international pour la reconnaissance du génocide qu’elle attribue au Rwanda dans sa partie Est. Selon Kinshasa, près de dix millions de personnes ont été tuées en trois décennies pour des raisons économiques.
Pour soutenir cette lutte, un film intitulé « L’enfer de l’Est » sera tourné dans le pays par la fondation Charlène Moke Tshibangu. Le lancement officiel des activités de production a eu lieu samedi 29 novembre 2025 à Kinshasa, sous l’égide du ministre des Droits humains, Samuel Mbemba.
Inspiré de faits réels, le long-métrage mettra en lumière les atrocités vécues par les populations de l’Est de la RDC. « Ce film n’est pas seulement une œuvre cinématographique, c’est un cri, une lumière. Il vient restaurer la vérité historique et révéler des réalités souvent ignorées », a déclaré Nathalie Atatama, représentante de la fondation.
Des artistes africains, américains et européens participeront au projet, afin de mobiliser l’opinion publique nationale et internationale.
Le gouvernement congolais s’est engagé à accompagner la production. « Le combat doit continuer pour que l’Union européenne, l’ONU et les États-Unis reconnaissent le génocide congolais. Nous saluons l’initiative de la fondation Charlène Moke », a affirmé le ministre Samuel Mbemba.
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a également promis son appui. Sa vice-présidente, Joëlle Kona, a souligné , « Pour une paix durable, nous devons tous nous impliquer. Le cinéma et le plaidoyer sont des armes puissantes pour porter cette cause commune du GENOCOST. »
Au-delà du cinéma, la fondation Charlène Moke Tshibangu poursuit sa mission d’évangélisation et d’aide aux plus vulnérables. Elle entend utiliser le gospel et l’art pour réconcilier les Congolais avec leur Créateur et renforcer la résilience des communautés.
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