Une tentative de spoliation du terrain de football situé à Lushagala, dans la commune de Karisimbi, suscite l’indignation des autorités locales.
Ce site, considéré comme le seul espace sportif accessible aux jeunes du quartier, fait actuellement l’objet d’occupations illégales.
En marge des travaux communautaires hebdomadaires, communément appelés salongo, le bourgmestre de Karisimbi, Abdoul Bikulo Pascal, accompagné du service communal du cadastre, s’est rendu sur place pour évaluer la situation.
« La loi est dure, mais c’est la loi. Ce terrain appartient à l’État et non à des individus. Il est impératif de faire déguerpir les occupants illégaux », a-t-il déclaré.
Le bourgmestre a annoncé son intention d’alerter sa hiérarchie afin que des mesures soient prises pour protéger ce site de loisirs, aujourd’hui menacé. Il déplore que les jeunes soient contraints de jouer dans les rues, faute d’espace sécurisé.
Selon lui, le terrain de Lushagala, qui mesure 185 mètres sur 125, est le seul espace sportif disponible entre Lushagala et le centre de la commune. Sa disparition représenterait une perte considérable pour la jeunesse locale.
Lors de sa tournée d’inspection du salongo dans plusieurs quartiers, le bourgmestre a également appelé les habitants à respecter cette initiative citoyenne, qu’il souhaite voir pratiquée quotidiennement, et non uniquement le samedi. Il a insisté sur la nécessité d’élargir les rues pour prévenir d’éventuelles catastrophes.
Cette mobilisation des autorités locales témoigne de l’importance de préserver les infrastructures communautaires face aux menaces de spoliation.
Rédaction