Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 20 décembre 2025, la deuxième revue du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC) ainsi que la première revue de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) en faveur de la République démocratique du Congo (RDC). Cette double validation ouvre la voie à un décaissement immédiat de 442 millions de dollars américains, selon l’annonce faite par l’institution de Bretton Woods.
La décision du FMI permet à la RDC de bénéficier de 190,4 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit environ 260 millions USD. Ce nouveau décaissement porte le cumul des financements obtenus dans le cadre de la FEC à 570,9 millions de DTS, équivalant à près de 779,7 millions USD.
En parallèle, la conclusion de la première revue de la FRD autorise un décaissement supplémentaire de 133,25 millions de DTS, soit environ 182 millions USD. Cette facilité vise à soutenir les pays dans leurs efforts de résilience face aux chocs climatiques et aux défis structurels de développement durable.
Dans un communiqué, le ministère du Budget a salué cette approbation, la qualifiant de marque de confiance renouvelée du FMI dans la conduite de la politique économique nationale. Le gouvernement met en avant les réformes structurelles et la discipline budgétaire engagées, tout en réaffirmant son engagement à poursuivre la mise en œuvre rigoureuse des réformes économiques et financières.
L’exécutif souligne que ces efforts visent à préserver les équilibres macroéconomiques, renforcer la crédibilité financière de l’État et améliorer durablement les conditions de vie des populations.
Le FMI note que l’économie congolaise a montré une certaine résilience, malgré la persistance du conflit armé dans l’Est du pays. Ce contexte continue de peser sur les finances publiques et d’aggraver la crise humanitaire, mais n’a pas empêché la poursuite des réformes.
Les droits de tirage spéciaux (DTS) constituent une monnaie de réserve internationale créée par le FMI. Les pays membres peuvent les convertir en devises fortes, telles que le dollar ou l’euro, afin de financer leurs besoins économiques et renforcer leurs réserves.
Rédaction





