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COP30 à Belém : Josué Aruna alerte sur le désengagement des pays pollueurs

À l’occasion de la COP30 qui se tient à Belém, au Brésil, Josué Aruna, ambassadeur de la justice écologique du Bassin du Congo, a livré ses inquiétudes lors d’un entretien avec Lifeinfos samedi 15 novembre 2025. Pour lui, l’avenir de l’Accord de Paris dépend de la capacité des pays pollueurs à tenir leurs promesses, malgré le désengagement des États-Unis.

Les menaces du désengagement américain

Sous l’impulsion du président Donald Trump, Washington s’est retiré de l’Accord de Paris, une décision qui pourrait fragiliser la dynamique mondiale. « L’influence des États-Unis risque d’entraîner d’autres pays donateurs à se détourner de leurs engagements », alerte Josué Aruna. Cette situation nourrit la colère des peuples autochtones et de la société civile, qui réclament des actions immédiates plutôt que des discours répétés.

L’ambassadeur insiste, « les États doivent dépasser les blocages et agir en tant que nations souveraines ». Il appelle à un sursaut humanitaire et écologique, rappelant que les forêts du Bassin du Congo, de l’Amazonie et d’autres régions forestières sont des piliers essentiels de la stabilité climatique mondiale. Leur protection ne peut plus être différée.

Vers des mécanismes clairs de financement

Au-delà des promesses internationales, Josué Aruna plaide pour la mise en place de mécanismes continentaux de financement. L’Union africaine, l’Union européenne et les organisations asiatiques devraient définir des stratégies internes pour mobiliser des fonds, en complément des financements extérieurs. « Nous devons montrer que nous sommes capables de mobiliser nos propres moyens, afin d’être pris au sérieux par ceux qui polluent le plus », souligne-t-il.

Il rappelle que la lutte contre le changement climatique ne peut se limiter à des sommets diplomatiques. Les pays pollueurs doivent assumer leur responsabilité et contribuer financièrement à la transition écologique. Sans mécanismes clairs et sans volonté politique, la planète restera prisonnière de promesses non tenues.

 

Par Sylvie NABINTU

 

2 commentaires

  1. Pour lutter contre le changement climatique, je bien nous devons commencer à faire des sensibilisations dans la communauté locale, appartir de nos écoles (élèves), et appuyez les organisations locales (coopérative), merci beaucoup

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