Alors que le taux de change du dollar américain face au franc congolais connaît une baisse significative passant de 2900 à 2400 FC/USD, les habitants du groupement de Mudusa ne ressentent aucun soulagement sur le plan économique. Cette évolution, qui aurait pu annoncer une amélioration du pouvoir d’achat, se heurte à une réalité bien plus préoccupante , les prix des biens et services essentiels demeurent élevés, voire en hausse.
Malgré la dépréciation du dollar, les marchés locaux n’ont pas ajusté leurs tarifs. Les commerçants évoquent plusieurs raisons pour justifier cette inertie, instabilité économique persistante, coûts de transport élevés et insécurité croissante. Ces facteurs contribuent à maintenir les prix à un niveau inaccessible pour une grande partie de la population.
Contactez, le président de la société civile noyau de Mudusa François MUBALAMA dénonce ce qu’il qualifie d’une répercussion face à cette situation notamment , baisse du pouvoir d’achat , les revenus stagnent tandis que les prix augmentent, réduisant la capacité des ménages à subvenir à leurs besoins.
– Précarité accrue , l’accès à la nourriture, aux soins médicaux et à l’éducation devient de plus en plus difficile.
– Tensions sociales, le sentiment d’injustice s’intensifie, alimenté par le silence des autorités et l’absence de mesures concrètes.
Face à cette crise silencieuse, plusieurs recommandations émergent,
– Contrôle des prix : Les autorités doivent intervenir pour réguler les marchés et prévenir la spéculation.
– Soutien aux producteurs locaux : Encourager l’agriculture locale permettrait d’augmenter l’offre et de stabiliser les prix.
– Dialogue communautaire : Une concertation entre autorités, commerçants et consommateurs est essentielle pour rétablir une économie plus équitable.
Le déséquilibre actuel frappe durement les plus vulnérables. Il est impératif d’agir rapidement pour préserver la dignité et la survie économique des familles de Mudusa.
David BALIBONERA