Kisangani, près de 14 600 personnes vivant avec le VIH/Sida poursuivent leur traitement antirétroviral. Mais leur prise en charge est aujourd’hui fragilisée, alerte le Programme national de lutte contre le VIH/Sida (PNLS). L’organisation a tiré la sonnette d’alarme ce lundi 1er décembre, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.
Le Coordonnateur provincial du PNLS, Dr Aloïs Olinda, prévient, le retrait des partenaires extérieurs pourrait anéantir des années d’efforts. « Nous ne couvrons que 41 % de la population. Si les partenaires se retiraient maintenant, nous risquerions de perdre tous les acquis. Il faut absolument consolider ce qui a été réalisé pour continuer à lutter contre cette maladie. »
De son côté, Christine Sefu, secrétaire exécutif provincial du PNMLS, appelle à un renforcement des financements nationaux et internationaux afin d’éviter une rupture des services essentiels.
« Les gouvernements doivent trouver des solutions innovantes pour garantir des financements complets. Aucun pays ne peut y parvenir seul, les ressources dédiées à la santé doivent augmenter. »
Les partenaires internationaux affichent leur soutien. Pour Benjamin Levi Tshizubu, coordonnateur de l’ONU-SIDA pour l’Est de la RDC, l’engagement reste intact , « Nous allons continuer à accompagner la partie gouvernementale et mobiliser d’autres financements extérieurs. »
Le représentant du gouvernement provincial, Senold Tandia, a assuré de l’implication de la Tshopo dans cette dynamique de riposte.
BALIBONERA David





