La République démocratique du Congo connaît désormais son potentiel adversaire pour la finale des barrages intercontinentaux. En mars prochain, au Mexique, les Léopards affronteront le vainqueur de la demi-finale opposant la Jamaïque à la Nouvelle-Calédonie. Une deuxième qualification historique pour la Coupe du monde, après celle de 1974.
Chancel Mbemba, véritable chef de file de la sélection congolaise, s’est imposé comme le moteur des Léopards lors des barrages africains. Son leadership a conduit l’équipe à des victoires retentissantes face au Cameroun puis au Nigeria. Grâce à leur classement FIFA (56e), les Congolais ont directement accédé à la finale intercontinentale, contrairement à la Jamaïque (70e) et à la Nouvelle-Calédonie (149e).
Sur le papier, les Reggae Boyz jamaïcains apparaissent comme les favoris. Habitués aux joutes internationales, ils ont déjà goûté à la Coupe du monde en 1998. La Nouvelle-Calédonie, en revanche, rêve d’une première participation et incarne l’outsider de ces barrages. Les rencontres se dérouleront entre le 23 et le 31 mars, dans les villes mexicaines de Guadalajara et Monterrey, deux des hôtes du Mondial 2026.
Ce dernier obstacle vers le Mondial suscite une ferveur exceptionnelle en RDC. Après leurs victoires contre le Cameroun et le Nigeria, les Léopards avaient été accueillis à Kinshasa par le président Félix Tshisekedi, une célébration qui avait marqué l’événement, avec un défilé triomphal en bus jusqu’au Stade des Martyrs.
« Nous sommes très heureux de poursuivre l’aventure et nous allons essayer de faire rêver le peuple congolais encore plus longtemps, jusqu’à la Coupe du monde », déclarait Samuel Moutoussamy à son arrivée.
Il ne reste désormais qu’un pas à franchir pour écrire une nouvelle page de l’histoire du football congolais. Une victoire en finale des barrages intercontinentaux offrirait aux Léopards un retour attendu depuis plus de cinquante ans sur la plus prestigieuse scène mondiale.
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