Depuis plus de quatre mois, aucune goutte d’eau n’a coulée des robinets des habitants de plusieurs avenues du quartier Mosala, situé dans la commune de Kadutu. Une situation critique dénoncée par la société civile locale.
Selon cette structure citoyenne, les résidents de plus de sept avenues, majoritairement des femmes et des enfants, sont contraints de se lever tôt pour aller chercher de l’eau dans d’autres quartiers. Cette quête quotidienne expose les familles à de nombreux risques.
« Plusieurs maisons ont déjà été ciblées par des bandits qui profitent de l’absence matinale des occupants pour commettre des vols », déplore la société civile sous-noyau de Mosala.
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Elle rapporte également que plus de trois enfants ont été heurtés par des véhicules en circulation, tandis que d’autres ont été victimes de violences physiques aux bornes-fontaines, où la tension monte souvent en raison de la rareté de l’eau.
Face à cette crise, la société civile craint l’apparition de maladies hydriques et appelle à une intervention urgente de la REGIDESO. « Si rien n’est fait rapidement, le pire pourrait survenir », alerte cette structure citoyenne.
Contactez, la REGIDESO reconnaît le problème. Le directeur régional ad intérim Mudumbi Mweze renseigne que les travaux d’aménagement sont en cours à la source de captage d’eau située à Mulehe, dans le groupement de Mudusa, territoire de Kabare. Ces travaux sont réalisés avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et devraient s’achever d’ici la mi-septembre.
Le directeur régional ad intérim appelle les habitants à éviter les constructions anarchiques autour de la source, qui perturbent la distribution d’eau potable dans cette partie de la ville de Bukavu.
Rédaction
