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Syrie : Près de 13 000 personnes ont fui les violences qui ont eu lieu dans les régions côtières Syriennes début mars ( Onuinfo)

Selon l’agence onusienne, les hostilités qui ont éclaté début mars dans les gouvernorats de Tartous, Lattaquié, Homs et Hama, en Syrie, continuent de provoquer des déplacements quotidiens de population vers les gouvernorats du Nord et de l’Akkar, dans le nord du Liban. « La Chambre de gestion des catastrophes a recensé l’arrivée de 12.798 Syriens, soient 2.792 familles, dans 23 localités de la région du Akkar, proches de la frontière avec la Syrie », a détaillé le HCR dans son dernier rapport de situation.

De nouvelles arrivées ont également eu lieu à Tripoli, Koura et Zgharta dans le gouvernorat du Nord. « Les autorités recoupent les différentes sources d’information afin de disposer d’un ensemble de données convenues sur les arrivées pour faciliter la poursuite de l’assistance », a ajouté le HCR.

Les tensions sur la côte ouest de la Syrie ont commencé le 6 mars dans un village à majorité alaouite de la province de Lattaquié. Des familles entières ont été décimées lors des massacres qui ont eu lieu en marge de ces affrontements.

A noter que le Liban accueille déjà, au moins 755.000 réfugiés syriens, qui ont fui la guerre civile qui a éclaté en Syrie en 2011. Mais depuis la chute du régime Assad le 8 décembre, de nouveaux arrivants sont entrés au Liban, dont environ 90.000 Syriens et Libanais dans le gouvernorat de Baalbek dans la Bekaa, en plus des 13.000 nouveaux arrivants dans le nord du pays fuyant les violences récentes dans les zones côtières de la Syrie à la date du 17 mars 2025.

Dans le même temps, plus d’un million de Syriens sont déjà rentrés chez eux depuis la chute du régime d’Assad, dont 350.000 réfugiés en provenance des pays voisins et beaucoup plus de personnes déplacées à l’intérieur du pays. « Avec le printemps qui arrive, la fin du ramadan et de l’année scolaire, nous nous attendons à ce que beaucoup d’autres les rejoignent », a d’ailleurs précisé le HCR.

Des enquêtes récentes de l’agence onusienne montrent que 80 % des réfugiés espèrent rentrer un jour, 27 % d’entre eux exprimant l’intention de le faire au cours de l’année à venir. Ce dernier pourcentage a fortement augmenté au cours des dernières semaines.

Dans le cadre opérationnel sur les retours que le HCR a publié en février – et qui fait désormais partie d’un plan d’action plus large de l’ONU – jusqu’à 3,5 millions de Syriens, déplacés à l’intérieur du pays et réfugiés, pourraient rentrer dans les mois à venir. Ces dernières projections ont été publiées avant la 9e conférence de Bruxelles sur la Syrie lundi dernier, au cours de laquelle les donateurs se sont engagés à verser 5,8 milliards d’euros à la Syrie et à ses voisins.

Selon le Coordinateur de l’aide d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, le peuple syrien n’a pas besoin que nous soyons des commentateurs et des observateurs de problèmes – il a besoin que nous agissions de toute urgence. Il a ajouté que le prix de l’échec sera beaucoup plus élevé pour nous tous que le coût de la réussite. Gouvernorats de Tartous, Lattaquié, Homs et Hama, en Syrie, continuent de provoquer des déplacements quotidiens de population vers les gouvernorats du Nord et de l’Akkar, dans le nord du Liban.

« La Chambre de gestion des catastrophes a recensé l’arrivée de 12.798 Syriens, soient 2.792 familles, dans 23 localités de la région du Akkar, proches de la frontière avec la Syrie », a détaillé le HCR dans son dernier rapport de situation. De nouvelles arrivées ont également eu lieu à Tripoli, Koura et Zgharta dans le gouvernorat du Nord. « Les autorités recoupent les différentes sources d’information afin de disposer d’un ensemble de données convenues sur les arrivées pour faciliter la poursuite de l’assistance », a ajouté le HCR.

Les tensions sur la côte ouest de la Syrie ont commencé le 6 mars dans un village à majorité alaouite de la province de Lattaquié. Des familles entières ont été décimées lors des massacres qui ont eu lieu en marge de ces affrontements.

A noter que le Liban accueille déjà, au moins 755.000 réfugiés syriens, qui ont fui la guerre civile qui a éclaté en Syrie en 2011. Mais depuis la chute du régime Assad le 8 décembre, de nouveaux arrivants sont entrés au Liban, dont environ 90.000 Syriens et Libanais dans le gouvernorat de Baalbek dans la Bekaa, en plus des 13.000 nouveaux arrivants dans le nord du pays fuyant les violences récentes dans les zones côtières de la Syrie à la date du 17 mars 2025.

Dans le même temps, plus d’un million de Syriens sont déjà rentrés chez eux depuis la chute du régime d’Assad, dont 350.000 réfugiés en provenance des pays voisins et beaucoup plus de personnes déplacées à l’intérieur du pays. « Avec le printemps qui arrive, la fin du ramadan et de l’année scolaire, nous nous attendons à ce que beaucoup d’autres les rejoignent », a d’ailleurs précisé le HCR.

Des enquêtes récentes de l’agence onusienne montrent que 80 % des réfugiés espèrent rentrer un jour, 27 % d’entre eux exprimant l’intention de le faire au cours de l’année à venir. Ce dernier pourcentage a fortement augmenté au cours des dernières semaines.

Dans le cadre opérationnel sur les retours que le HCR a publié en février – et qui fait désormais partie d’un plan d’action plus large de l’ONU – jusqu’à 3,5 millions de Syriens, déplacés à l’intérieur du pays et réfugiés, pourraient rentrer dans les mois à venir. Ces dernières projections ont été publiées avant la 9e conférence de Bruxelles sur la Syrie lundi dernier, au cours de laquelle les donateurs se sont engagés à verser 5,8 milliards d’euros à la Syrie et à ses voisins.

Selon le Coordinateur de l’aide d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, le peuple syrien n’a pas besoin que nous soyons des commentateurs et des observateurs de problèmes – il a besoin que nous agissions de toute urgence. Il a ajouté que le prix de l’échec sera beaucoup plus élevé pour nous tous que le coût de la réussite.

 

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