Dans le but de renforcer les capacités de journalistes et les amener à contribuer à la promotion de la cohésion sociale et la lutte contre les discours de haine, l’Association des femmes de médias AFEM a organisé jeudi 19 juin un atelier de formation au profit des journalistes de la province du Sud-Kivu.
Tenue à l’hotel Witness situé dans la commune d’Ibanda, elle porte sur les rôles de journalistes dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Médias professionnels et inclusifs pour la promotion de la rédevabilité sociale, la démocratie, la cohésion sociale et la bonne gouvernance au Sud-Kivu » avec l’appui technique de la Coopération Suisse.
La chargée de programme à AFEM Nelly Adidja renseigne que l’objectif est d’amener les journalistes à s’impliquer dans la lutte contre les discours de haine et à s’engager dans la promotion du vivre ensemble.
Elle appelle les professionnels des médias à plus d’assiduité. Elle dit je cite « Nous attendons de professionnels de médias, leur engagement dans la diffusion de messages de paix, leur implication dans la lutte contre les messages de haine et de tribalisme et l’amélioration de leurs contenus »
Etant un correspondant de paix, en tant de guerre le journaliste joue un rôle essentiels dans la promotion de la paix et la résolution pacifique des conflits à travers sa plume, son micro et sa caméra ajoute la chargée de programme a AFEM Nelly Adidja
L’orateur du jour Léon BAROANI MISENGA, formateur en transformation des conflits est revenu dans un premier temps sur les notions essentielles du conflit entre autres la définition , les caractéristiques et les acteurs clés.
Mais il a plus insisté sur les rôles des professionnels de médias surtout pendant cette période de crise en province du Sud-Kivu. Son rôle n’est pas de résoudre les conflits mais de diffuser des informations exactes et impartiales qui promeuvent la paix et la cohabitation pacifique « Les journalistes doivent diffusés que ça soit à la radio, à la télévision ou dans les réseaux sociaux que des messages appelant à l’inclusion parce que notre diversité c’est notre richesse » a insiste le formateur Léon BAROANI MISENGA
Parlant du journalismes sensibles aux conflits, Il a parlé les journalistes à être des acteurs de paix, user du pouvoir et de sa place dans la communauté pour instruire. « Le journaliste devrait éviter des mots émotifs et imprécis pour ne pas attiser le feu mais plutôt travailler sur le contenus qui unissent et invitent la population à la cohabitation pacifique » a-t-conclu
Signalons que les participants sont venus des territoires de Walungu, kabare, Idjwi et la ville de Bukavu.
La Rédaction