Une tragédie d’une ampleur inédite a frappé la localité de Lugushwa Mapale, située dans le groupement de Bawandeme, chefferie de Wamuzimu, territoire de Mwenga. Le dimanche 26 octobre, un incendie d’une violence extrême a réduit en cendres près de 400 habitations, laissant plus de 2 400 personnes sans toit.
Alerte docteur David Kisoka Beckham, médecin chef de zone de santé de Kitutu. Il renseigne que le feu se serait déclaré aux alentours de 13h10 et l’origine du sinistre demeure inconnue.
Le centre hospitalier de Mapale, situé à Lugushwa, a été entièrement détruit. Aucun équipement médical n’a pu être sauvé, bien qu’aucune perte en vie humaine n’ait été signalée.
D’autres sources locales font état de la destruction de motos, d’argent liquide, d’or, de marchandises diverses dans des boutiques, kiosques et échoppes, de matériel de transfert d’argent et de télécommunication, du grand marché de Lugushwa, ainsi que des intrants médicaux essentiels du centre hospitalier.
Les dégâts sont tels que de nombreuses familles dorment désormais à la belle étoile, privées de tout, dans des conditions de précarité extrême.
Le Cadre de Concertation de la Société Civile du territoire de Mwenga (CCTSC-Mwenga), par la voix de son coordonnateur ad intérim Henri Mukamba Milenge, a exprimé sa profonde compassion envers les victimes et lancé un appel pressant aux autorités provinciales et nationales, ainsi qu’aux organisations humanitaires et aux personnes de bonne volonté.
« Que cette assistance soit holistique pour sauver les vies de ces familles dont les femmes, les enfants, les personnes âgées et celles vivant avec handicap passent la nuit à la belle étoile, ayant tout perdu », a déclaré M. Mukamba.
Face à l’ampleur de cette catastrophe, une intervention rapide et coordonnée est indispensable. Les besoins les plus urgents incluent des abris temporaires, des vivres et de l’eau potable, des soins médicaux, ainsi qu’un soutien psychologique et logistique.
BALIBONERA David




