Les chefs d’État de la région vont se retrouver, sauf changement, dimanche 21 décembre en Ouganda. Leur but est discuter de la crise sécuritaire en République démocratique du Congo, où le groupe armé M23 avance rapidement dans le Sud-Kivu.
Selon des sources diplomatiques et un responsable ougandais, cette rencontre vise à empêcher que le conflit ne s’étende aux pays voisins. Les dirigeants veulent aussi éviter une catastrophe humanitaire, car des milliers de personnes ont déjà fui leurs maisons depuis la reprise des combats.
La chute récente d’Uvira a changé la situation. Cette ville, située à la frontière avec le Burundi, est un point clé. Le M23 accuse souvent le Burundi de soutenir l’armée congolaise. Les combats dans la zone ont même provoqué des explosions de bombes sur le sol burundais, ce qui a poussé des centaines de Congolais à se réfugier dans ce pays voisin, dans des conditions très difficiles.
Le Burundi a prévenu qu’il prendrait des mesures pour protéger ses citoyens et a mis en garde contre une confrontation directe entre pays voisins. Cela pourrait transformer le conflit en une guerre régionale.
En 2022, la RDC avait fait appel aux troupes de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour freiner le M23. Mais en 2023, Kinshasa s’est tourné vers la SADC, jugeant l’EAC inefficace. Le président ougandais Yoweri Museveni, lui, continue de dire que la solution se trouve au sein de l’EAC, où siège aussi le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir la rébellion.
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