Au moment où la communauté internationale, notamment les États-Unis et le Qatar, intensifie ses efforts pour ramener la paix dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dénoncent une nouvelle violation de la cessation des hostilités par la coalition AFC/M23, soutenue par le Rwanda.
Selon un communiqué officiel, depuis la matinée de ce mardi 2 décembre, l’armée rwandaise et ses supplétifs de l’AFC/M23 ont lancé une série d’attaques contre les positions des FARDC à Kaziba, Katogota et Lubarika, dans le Sud-Kivu. Ces offensives traduisent, selon les FARDC, une volonté manifeste de saboter les accords de paix conclus à Washington et à Doha, et de compromettre les efforts en cours pour la restauration de la stabilité dans l’Est du pays.
« Ces attaques démontrent suffisamment la détermination de cette coalition et sa volonté manifeste de saboter les accords de paix », souligne le communiqué signé par le Général-Major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain.
Face à cette situation, l’armée congolaise appelle la population au calme et assure que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour contrer les velléités belliqueuses de cette coalition.
Ces nouvelles attaques interviennent alors que les négociations menées sous l’égide des États-Unis et du Qatar visent à consolider un cessez-le-feu fragile dans l’Est de la RDC. Les FARDC estiment que ces actions militaires constituent une provocation directe et un sabotage des efforts diplomatiques en cours.
En appelant la population à garder son calme, les FARDC veulent éviter la panique et renforcer la confiance dans les dispositifs sécuritaires mis en place. L’armée affirme rester déterminée à défendre l’intégrité territoriale et à barrer la route aux ambitions de la coalition armée.
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