Le gouvernement congolais dénonce des bombardements venus de Bugarama, au Rwanda, qui ont touché plusieurs villages congolais sur l’axe Kamanyola–Uvira, dans la plaine de la Ruzizi, au Sud-Kivu.
Patrick Muyaya, ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, parle d’une montée des attaques menées par l’armée rwandaise et le groupe du M23. Il décrit cette alliance comme « le père et le fils », pour montrer la complicité entre Kigali et l’AFC-M23.
Le ministre rappelle que, lors des récentes discussions à Washington, la RDC avait réaffirmé sa volonté de paix afin de mettre fin aux souffrances des populations. Ces bombardements sont donc vus comme une trahison des promesses faites et un affront à la médiation américaine et aux garants internationaux.
Les frappes ont causé des morts parmi les civils et détruit des écoles, des centres de santé et des maisons. Kinshasa accuse le Rwanda de crimes de guerre et promet que « ces attaques contre les populations ne resteront pas impunies ».
Ces violences surviennent alors que l’Est du pays est déjà marqué par l’insécurité et les combats du M23. Le gouvernement appelle la communauté internationale à constater cette violation et à agir pour mettre fin à l’agression.
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