Société

Le châtiment contre la créature, outrage bénéfique contre Dieu lui-même : Le regard d’un écrivain congolais »

L’écrivain congolais Aristote Bagabo signe un ouvrage audacieux qui interroge la relation entre Dieu, la souffrance et la responsabilité humaine. Dans ce nouveau livre, il explore avec profondeur le paradoxe du « châtiment bénéfique », une réflexion théologique qui bouscule les certitudes et invite à repenser notre rapport au divin.

Fidèle à son style engagé, l’écrivain mêle spiritualité, philosophie et critique sociale pour offrir une œuvre à la fois provocante et salutaire. Un appel à la conscience, à la lucidité, et surtout, à la vie.

1 Dans le titre de votre livre,  Pourquoi associer le châtiment de la créature à un « outrage bénéfique » contre Dieu ?

Le titre porte sur le châtiment contre la créature Cad les punitions requises contre les êtres créés. Ceci signifie que c’est un outrage comme Dieu car toute créature a été faite par lui. D’où dans son voeu il a souhaité donné une partie de lui cad son esprit pour une créature sous sa guise. C’est ainsi cela devient comme un outrage sur lui même, on le dit sur la fonction humaine « s’infliger un mal » pour sauver la grande partie de la créature.

2. Le mot « bénéfique » dans ce contexte semble paradoxal. Est-ce une provocation, une ironie, ou une invitation à repenser notre rapport au divin ?

Par bénéfique, il n’y a aucune paradoxe c’est juste comprendre qu’une tomate planté par un semeur qui est coupé de la semaille pour empêcher qu’elle ne pourrisse, une partie suffisante des autres partie de la semaille pourtant le semeur l’aurait tant voulu en forme ou pour une récolte savoureuse. C’est donc une invitation à repenser notre rapport Divin.

3. Quelle est la genèse de ce livre ? Y a-t-il eu un événement déclencheur ou une expérience personnelle à l’origine de cette réflexion ?

Je fais partie de la créature de Dieu et beaucoup des questions se révèlent comme étant une réponse au châtiment de Dieu contre le mal qui est l’ennemi de l’homme et la créature frappée par Dieu depuis les origines. c’est donc une profusion à expliquer ce qui se passe beaucoup souvent autour de nous.

4. Quels sont les grands axes de réflexion que vous développez dans cet ouvrage ?

Cet ouvrage n’est que le point culminant du raisonnement autour des 99 autres ouvrages. C’est à dire que le mal qui est enraciné facilement pour ceux qui l’ont choisi devient un rapport beaucoup colérique sur lequel Dieu veut sauvegarder ceux qui sont en lui, ceux qui font le bien, ceux qui font la Vie qu’il est lui même.

5. Comment articulez-vous la relation entre la souffrance humaine, la justice divine et la responsabilité morale ?

La relation entre les trois options de vouent sur le fait que tout part sur la base de choisir la vie, le bien et même Dieu. Ceci veut dire la justice Divine frappe ceux qui ont choisi le mal pour les séparer de la vie et d’où s’ouvre les termes souffrances qui et le propre de ceux qui ne doivent pas vivre. La responsabilité morale devient finalement le fait d’appréhender cette décision ou cette faisabilité à choisir de faire le bien où à se laisser tomber dans dans l’assujettissement du mal.

6. Le livre semble interroger la place de l’homme dans la création. Quelle vision de l’humanité y défendez-vous ?

En un mot, l’homme n’est que la résultante de la force créatrice de l’Esprit. C’est pourquoi l’humanité ne puis simplement s’ouvrir derrière les vraies conceptions de la vie. En d’autres termes s’en rendre compte pour ne pas prétendre être irresponsable de certaines décisions de Dieu. D’où quand on connaît le bien on sait pertinemment bien que le mal est mal et cela sans même un enseignement préalable.

7. Parlez-vous d’un Dieu blessé par l’homme ou d’un Dieu complice du châtiment infligé à la créature ?

Ici je parle d’un Dieu complice du châtiment qu’il inflige à sa créature pour sauvegarder la vie que lui même est car il ne peut jamais coopérer avec le mal qu’il a vaincu depuis les origines.

8. Votre livre semble poser une question radicale : peut-on offenser Dieu en blessant sa créature ? Quelles en sont les conséquences spirituelles ?

Offenser Dieu signifie offenser sa création de laquelle l’ensemble forme lui même. Les conséquences c’est l’inexistence AB ovo.( Cad depuis l’origine)

9. Quel message souhaitez-vous transmettre à ceux qui justifient la violence ou l’exclusion au nom de Dieu ?

Ceux là ne connaissent pas Dieu. Car c’est l’esprit de Dieu lui même qui agit à travers la créature qui fait les normes de son appartenance. On ne dit pas de tuer ceux qui sont contre Dieu car eux même sont déjà morts avant qu’on pense les exclure du cercle de Vie. Ceci pour dire que ceux qui exterminent les sois disant ennemis de la vie ou de Dieu par des dimensions humaines sont eux mêmes complice du mal qui se vit en eux. Car même dans les royaumes des maux il y a des préceptes. Cad le châtiment contre la créature s’opère par des moyens visibles qui prouvent que vous n’êtes plus la vie, du bien.

10. Pensez-vous que la théologie contemporaine prend suffisamment en compte la souffrance des créatures dans sa compréhension de Dieu ?

La théologie actuelle est fanatique des principes orthodoxes qui étaient déjà faibles à la genèse Cad beaucoup coupé de la connaissance ou des vraies valeurs de la Vie. C’est pourquoi la souffrance au sens propre est une exclusion prise pour écarter le mal de la postérité Cad éliminer ceux qui ont choisi de faire le mal ou d’appartenir au diable qui est le mensonge de la Vie

11. À qui s’adresse ce livre : aux croyants, aux penseurs, aux militants, aux théologiens ?

Mes livres en somme s’adresse à la race humaine.

12. En quoi votre ouvrage résonne-t-il avec les crises actuelles qu’elles soient écologiques, sociales ou spirituelles ?

Cet ouvrage est multi disciplinaire, tous les thèmes de toutes les disciplines connues et inconnues se formalisent derrière cette conceptualité thématique.

13. Espérez-vous que ce livre provoque un débat, une prise de conscience, ou une transformation intérieure chez le lecteur ?

C’est même juste à titre de s’identifier que cet ouvrage ou mes premiers 100 ouvrages se tiennent. Les bons resterons bons. Et les mauvais seront toujours mauvais mais en s’interpellant. Cad ici la notion de conversion n’appartient qu’à ceux qui ont été frappé dans les combats contre le mal.

 

Propos recueillis par Sylvie NABINTU 

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