Chaque 20 novembre, le monde célèbre la Journée internationale des droits de l’enfant, une occasion de rappeler l’urgence de garantir aux enfants un avenir digne et sécurisé. En République démocratique du Congo, l’Unité de la Jeunesse pour l’Action Congolaise (U.J.A.C) a profité de cette journée pour lancer un appel vibrant à la mobilisation nationale, soulignant que les enfants congolais restent confrontés à des réalités dramatiques , violences, travail forcé, enrôlement armé et difficultés persistantes d’accès à l’éducation.
Une situation alarmante
Le coordonnateur de l’U.J.A.C, Blaise Mukozi, a tiré la sonnette d’alarme, « La condition des enfants en RDC demeure préoccupante. Il revient à l’ensemble de la société institutions publiques, organisations civiles et familles de garantir aux enfants un environnement sécurisé, digne et porteur d’avenir. »
Il a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de protection à travers l’application rigoureuse des lois existantes, la lutte contre l’impunité et la mise en place d’espaces sûrs pour les enfants vulnérables.
L’éducation, socle d’un Congo meilleur
Au-delà de la protection, Mukozi a rappelé que l’éducation constitue la clé d’un avenir plus stable et prospère. « Investir dans l’enfant, c’est investir dans l’avenir du pays », a-t-il martelé.
L’U.J.A.C exhorte ainsi les autorités à garantir l’accès universel à l’école, à améliorer les conditions d’apprentissage et à sensibiliser la nation entière afin que chaque enfant puisse jouir pleinement de ses droits fondamentaux.
Pour l’U.J.A.C, cette journée ne doit pas se réduire à une simple commémoration symbolique. Elle doit être un cadre de réflexion et d’action, une opportunité pour unir les forces vives du pays autour d’un objectif commun, bâtir une société plus juste, équitable et pacifique, où les enfants véritables piliers de l’avenir pourront s’épanouir et contribuer au développement du Congo.
David Balibonra
