Société

Exétat 2024-2025: 19 élèves finalistes ratent les examens à Luhwindja, l’inspecteur chef de pool Mwenga 2 invite les jeunes filles à bannir le mariage précoce.

En dépit de la crise humanitaire et de l’insécurité persistante marquée notamment par la présence des rebelles du M23 dans certaines zones au Sud-Kivu, les épreuves de l’examen d’État, édition 2024-2025, ont officiellement débuté lundi 28 juillet.

A Bukavu, sous l’occupation des rebelles de L’AFC-M23 le coup d’envoi a été donné par le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Dunia Masumbuko Bwenge Doux, à l’école primaire Kashumo, située dans la commune de Bagira.

Dans un contexte d’insécurité persistante, 44.355 finalistes sont attendus parmi lesquels ont note 50,2 % filles et 49,8 % garçons.

Pour Dunia Masumbuko Bwenge Doux, ces examens ne doivent pas être perçus comme un obstacle insurmontable plutôt une opportunité parmi tant d’autres.

L’autorité provinciale a rassuré son accompagnement jusqu’à la fin des ces épreuves.

De son côté Jean Mari Mwayesi Bileka, inspecteur principal provincial (IPP) de la province éducationnelle Sud-Kivu 1, tous les élèves déplacés en provenance des zones encore affectées par les affrontements armés pourront passer leurs examens à Bukavu.

Il a précisé que le gouvernement central a entièrement pris en charge les frais d’examen pour les candidats des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri, en raison de l’insécurité qui prévaut dans ces régions.

« Ce geste du gouvernement vise à garantir l’égalité des chances et à soulager les familles victimes de la guerre », a-t-il souligné.

Par ailleurs, 19 élèves finalistes de la chefferie de Luhwindja dans le territoire de Mwenga ne se sont pas présentés au centre pour leurs examens, cette information est confirmée par l’inspecteur chef de pool Mwenga 2 BANIKE KASAKI. En l’encroire, sur 329 candidats affectés dans le centre, 310 se sont présentés et 19 ont ratés les examens.

Notre source invite les jeunes filles a bannir le mariage précoce afin de se concentrer aux études pour leurs avenir.

David BALIBONERA

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