Dans un moment d’espoir, le Ministre des Droits humains, Maître Samuel MBEMBA KABUYA TANDA, a annoncé lundi 10 novembre une avancée majeure dans la lutte pour la reconnaissance du génocide commis en République démocratique du Congo. Ce point de presse, tenu dans son cabinet de travail, marque une étape décisive dans le combat pour la vérité, la justice et la mémoire des victimes.
Lors de la 85e session de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la RDC a porté haut la voix des survivants et des familles endeuillées. Deux résolutions historiques ont été adoptées, l’une par la société civile africaine, l’autre par la Commission elle-même. Ces textes reconnaissent et condamnent officiellement le génocide congolais, mettant fin à des années de déni et d’oubli institutionnalisé.
Me Samuel MBEMBA a salué le leadership du Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, initiateur de ce plaidoyer courageux. Il a également rendu hommage à la Première Dame, Denise NYAKERO, dont l’engagement en faveur de l’indemnisation des victimes est devenu un pilier de cette lutte, ainsi qu’à la coordination stratégique de la Première Ministre Judith SUMINWA, cheffe du Gouvernement.
« Cette victoire est un signal fort lancé au monde entier. Elle doit pousser les États, les institutions et les organisations internationales à sortir de leur silence. Car ce silence, loin d’être neutre, est une forme de complicité. Il ne profite jamais aux victimes », a déclaré avec force Me MBEMBA.
Ce moment marque le début d’un réveil diplomatique et moral. La République démocratique du Congo ne réclame pas seulement justice, elle exige que l’histoire soit dite, que les souffrances soient reconnues, et que les responsables soient interpellés. Le combat continue, mais désormais, il s’appuie sur une reconnaissance officielle qui change la donne.
Rédaction





