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Aucun étranger ne viendra se battre pour nous » : Delly Sesanga met en garde le Gouvernement

Lors d’un meeting  tenu samedi 13 décembre 2025 au quartier Malueka, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, Delly Sesanga s’est exprimé sur l’accord de paix signé à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, sous l’égide des États-Unis d’Amérique.

Le président national du parti Envol a insisté sur la nécessité pour la RDC de compter d’abord sur ses propres forces pour assurer son développement, en particulier à travers la restructuration de son armée. Selon lui, il serait illusoire d’espérer une intervention militaire étrangère en faveur du pays.

 Nous disons ceci au président Tshisekedi : construisons notre pays, organisons notre armée. Cessons d’attendre ou de compter sur les étrangers en pensant qu’ils viendront nous sauver. Aucun Américain ne viendra ici se battre pour les Congolais. Que ce soit les gens du Qatar ou d’ailleurs, ils ne vont pas défendre notre cause. Ce sont les Congolais qui vont défendre leur pays , a-t-il déclaré.

Revenant sur l’accord de Washington, Delly Sesanga a rejeté l’idée selon laquelle le Gouvernement aurait été piégé. Il affirme que c’est Kinshasa qui a pris l’initiative de solliciter une rencontre avec le président américain.

 Cessons la distraction. Personne n’a piégé notre Gouvernement. C’est notre Gouvernement qui est allé chercher Donald Trump. Ils sont habitués à aller de gauche à droite quand ça ne marche pas , a-t-il lancé.

Le leader de l’Envol a également rappelé le nombre de jours restant avant la fin du deuxième mandat du président Félix Tshisekedi, estimant que la solution à la crise dans l’Est du pays ne viendra pas de la voie militaire.

 Il reste 1 192 jours pour la fin du pouvoir de Félix Tshisekedi et de son régime. Nous disons à Félix Tshisekedi et à ceux qui ont pris les armes dans l’Est que la solution ne viendra pas par les armes, a-t-il souligné.

Par ailleurs, Delly Sesanga a critiqué la marche annoncée par l’Union sacrée, estimant que ce rôle revient à l’opposition. Selon lui, après la perte de la ville d’Uvira au Sud-Kivu, les membres de la majorité devraient plutôt se tenir aux côtés des FARDC.

Il a enfin affirmé que si le régime actuel n’est plus en mesure d’assurer le bien-être de la population, il devrait céder la place à l’opposition, qu’il assure capable de produire des résultats concrets.

 

Rédaction 

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