Ce jeudi à 12h00 heure de Washington (18h00 à Kinshasa, 17h00 GMT), le président américain Donald Trump prononcera une allocution consacrée aux accords conclus entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Cette annonce, confirmée par des sources diplomatiques auprès de l’ambassade congolaise, intervient dans le cadre des efforts visant à mettre fin à plus de trente ans de guerre dans l’Est de la RDC.
La communauté internationale attend avec attention cette prise de parole, considérée comme un jalon majeur dans le processus diplomatique engagé depuis plusieurs mois. Elle traduit la volonté des États-Unis de jouer un rôle moteur dans la recherche d’une paix durable au cœur de l’Afrique, dans une région longtemps marquée par l’instabilité et les violences armées.
Avant l’allocution, le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aura un entretien en tête-à-tête avec son homologue américain. Les discussions porteront sur les derniers ajustements du compromis politique et sécuritaire, fruit de multiples cycles de consultations menées sous la facilitation de Washington.
Dans la foulée, une réunion tripartite RDC–USA–Rwanda est programmée afin d’harmoniser les engagements des différentes parties et d’assurer la cohérence des mesures à mettre en œuvre.
La cérémonie officielle de signature de l’Accord de paix de Washington se tiendra à 17h00 GMT dans les locaux de l’Institut américain pour la paix (USIP). Ce pacte, qualifié d’historique, prévoit notamment, la cessation immédiate des hostilités, le retrait des forces irrégulières, le renforcement de la coopération sécuritaire transfrontalière et la relance des mécanismes diplomatiques régionaux.
Pour les autorités congolaises, cet accord ouvre « une nouvelle ère d’espoir pour la stabilisation de l’Est de la RDC », une région meurtrie par des décennies de conflits. Au-delà de la cessation des violences, il incarne la possibilité d’un avenir fondé sur la coopération, la confiance et la reconstruction.
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