Devant le Congrès réuni lundi 08 décembre 2025, le président Félix Tshisekedi a livré un discours sur l’état de la Nation qui marque une étape décisive, faire de la couverture santé universelle (CSU) non seulement une priorité politique, mais un véritable pacte social avec le peuple congolais.
« La santé publique ne sera plus le parent pauvre des politiques publiques », a déclaré le chef de l’État, soulignant que l’année 2025 illustre déjà cette volonté par des réformes tangibles visant à bâtir un système de soins plus équitable, résilient et accessible.
Au cœur de cette vision, la CSU entend garantir à chaque Congolais l’accès à des soins de qualité, indépendamment de sa condition économique. « Aucun citoyen ne doit être condamné à choisir entre sa santé et sa survie », a martelé Félix Tshisekedi, rappelant que les populations vulnérables notamment dans les zones rurales et périphériques seront placées au centre de cette transformation.
Le président n’a pas éludé les défis, pénurie de personnel médical, saturation des hôpitaux urbains, inégalités régionales criantes. Face à ces obstacles, il a lancé un appel à la mobilisation nationale et à la solidarité internationale, invitant les partenaires à considérer la CSU comme un investissement dans la dignité et l’avenir du Congo.
Au-delà des intentions, Félix Tshisekedi a esquissé des mesures concrètes,
– Renforcer la formation des médecins, infirmiers et agents de santé communautaires.
– Moderniser les infrastructures hospitalières, en particulier dans les provinces longtemps marginalisées.
– Mettre en place des mécanismes de financement solidaires, afin que la santé devienne un droit garanti et non un privilège.
– Développer des partenariats stratégiques avec les acteurs privés et internationaux pour soutenir l’innovation et l’accès aux médicaments essentiels.
La CSU, telle que présentée, dépasse la simple réforme technique. Elle se veut une promesse historique, celle d’un Congo où la santé devient le socle de la justice sociale, un droit fondamental inscrit dans la mémoire collective. En plaçant la santé en priorité nationale, Félix Tshisekedi cherche à inscrire son mandat dans une dynamique de transformation durable, où chaque vie compte et où l’État se fait garant de la dignité humaine.
Rédaction
