Deux jours seulement après la signature de l’accord de paix de Washington, censé ouvrir une nouvelle ère de stabilité dans la région des Grands Lacs, la République Démocratique du Congo est de nouveau frappée par des violences. Selon un communiqué officiel des Forces Armées de la RDC (FARDC), l’armée rwandaise et ses alliés de l’AFC/M23 ont intensifié les bombardements d’artillerie depuis Bugarama, au Rwanda, visant les localités congolaises situées sur l’axe Kamanyola–Uvira, dans la plaine de la Ruzizi.
Les frappes ont provoqué la mort de plusieurs civils et la destruction d’infrastructures essentielles, notamment des écoles, des centres de santé et des habitations. Les autorités congolaises dénoncent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, qualifiant ces attaques de « barbarie » et de « pogrom » contre des populations innocentes.
Le communiqué souligne que ces actes traduisent une volonté manifeste de Kigali de défier la communauté internationale et de saboter le processus de paix, malgré les engagements pris devant témoins lors de la rencontre de Washington. Pour Kinshasa, il s’agit d’une provocation flagrante qui remet en cause la sincérité des engagements rwandais.
Face à cette situation, les FARDC affirment leur détermination à protéger les populations « jusqu’au sacrifice suprême » et à faire échec aux « velléités bellicistes » du Rwanda. L’armée congolaise appelle la population à garder confiance dans sa capacité de défense et assure qu’elle ne cédera pas face à l’agression.
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