Environnement

Un partenariat stratégique autour du cacao pour l’avenir des exportations congolaises

Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, a annoncé le lancement officiel d’un partenariat inédit entre le Royaume-Uni et la RDC. C’était lors du conseil de ministres tenu vendredi 28 novembre 202. Ce programme ouvre les portes du marché britannique à plus de 99 % des exportations congolaises, sans droits de douane. Une opportunité historique qui pourrait transformer l’économie nationale et redonner un souffle nouveau aux filières agricoles.

Le cacao et le café, produits important du terroir congolais, sont placés au centre de cet accord, aux côtés des épices, des produits alimentaires et des secteurs émergents de la technologie et de l’innovation.

Cette ouverture vers le marché britannique s’accompagne d’exigences claires. Les exportations devront répondre à des critères stricts de traçabilité, de légalité et de respect des normes environnementales. Le programme repose sur des principes de durabilité qui imposent une traçabilité complète des produits, une production légale et transparente, des chaînes d’approvisionnement sans déforestation et le respect des normes sociales et environnementales.

Pour soutenir cette transition, quatre  partenaires spécialisés dans l’aide au commerce ont été identifiés. Leur mission sera d’accompagner les PME congolaises afin qu’elles puissent se conformer aux standards internationaux et tirer pleinement profit de ce partenariat.

Ce développement intervient dans un contexte international contrasté. En décembre 2024, l’Union européenne avait annoncé le retrait du cacao et du café congolais de son marché, invoquant leur provenance de régions affectées par l’insécurité. Une mesure finalement reportée au 30 décembre 2025, qui rappelle l’urgence de sécuriser et de valoriser les filières agricoles.

Ce partenariat avec Londres apparaît ainsi comme un souffle pour les producteurs congolais, mais aussi comme une épreuve de crédibilité. Réussir à répondre aux normes exigées ne renforcerait pas seulement la place du cacao congolais sur le marché mondial, cela ouvrirait la voie à une diversification des débouchés et à une meilleure reconnaissance des richesses agricoles du pays.

 

Rédaction 

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