Alors que la première période de l’année scolaire 2025–2026 touche à sa fin, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu (NDSCI) alerte sur une situation préoccupante dans le groupement de Kamisimbi, territoire de Walungu, plusieurs écoles y sont toujours fermées, mettant en péril l’avenir éducatif de centaines d’enfants, écoliers.
Parmi les établissements concernés figurent l’Institut Kamisimbi, l’EP Kamisimbi, l’Institut MUKU, l’EP MUKU, ainsi que plusieurs autres écoles considérées comme des piliers de l’éducation locale. Ces fermetures sont directement liées à l’insécurité persistante dans la région, qui empêche élèves et enseignants de rejoindre leurs établissements en toute sérénité.
Dans son plaidoyer, la NDSCI appelle les autorités provinciales et nationales à prendre des mesures immédiates pour renforcer la sécurité dans cette zone.
« La sécurité des élèves et du personnel éducatif doit être une priorité afin de permettre la réouverture des écoles et garantir un environnement propice à l’apprentissage », souligne Maître Wilfried Habamungu, porte-parole provincial adjoint de la NDSCI.
L’organisation insiste sur l’urgence d’une mobilisation collective des parties prenantes autorités, société civile, partenaires éducatifs pour éviter que cette crise ne compromette durablement le droit à l’éducation dans cette partie du Sud-Kivu.
Ce plaidoyer vise à sensibiliser les décideurs et à susciter une réponse rapide pour la reprise des activités scolaires à Kamisimbi. Pour la NDSCI, il en va de l’avenir des enfants du groupement, dont l’accès à une éducation de qualité ne doit pas être sacrifié sur l’autel de l’insécurité.
Rédaction
