Un atelier de renforcement des capacités et de mobilisation des connaissances a été lancé ce lundi au Campus numérique de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) Bukavu, situé dans l’enceinte de CERUKI sur Av KIBOMBO dans la commune d’Ibanda. Placé sous le thème « Mise à l’échelle de l’impact d’un module de formation initiale pour les enseignants en zone de conflit », cet événement s’étend sur trois jours, du 29 septembre au 1er octobre.
L’initiative réunit plusieurs acteurs du secteur éducatif, notamment le directeur général de l’ISP, le conseiller du gouverneur du Sud-Kivu en charge de l’éducation, ainsi que des enseignants de l’ISP et d’autres établissements partenaires.
Professeur Matabishi Samuel, directeur du projet a insisté sur l’urgence de doter les enseignants œuvrant en zones de conflit d’outils pédagogiques adaptés, leur permettant non seulement d’assurer un enseignement de qualité, mais aussi de contribuer activement à la construction de la paix au sein des communautés affectées.
Plusieurs modules ont été développés pour la première journée, c’est notamment la présentation du projet et de son cadre contextuel, présentation du manuel de formation, avec un accent sur son ancrage local, le rôle de l’éducation dans la construction de la paix ainsi que le cadre méthodologique pour l’enseignement de la paix et la résolution pacifique des conflits, incluant des outils, stratégies et techniques pédagogiques spécifiques
parmis les objectifs de cet atelier on note, outiller les enseignants pour faire face aux réalités de l’enseignement en contexte de conflit
– Renforcer leur résilience face aux défis psychosociaux
– Proposer des méthodes pédagogiques innovantes
– Développer des capacités analytiques pour comprendre et désamorcer les tensions en milieu scolaire
À l’issue de la première session, le professeur Matabishi a répondu aux préoccupations des participants et des observateurs, notamment sur les modalités de mise à l’échelle du module, les résultats attendus, et le rôle des institutions locales dans sa diffusion.
Les organisateurs espèrent que cet atelier jettera les bases d’une expansion réussie du module dans d’autres zones de conflit du pays. Les travaux se poursuivent jusqu’au 1er octobre, avec des ateliers pratiques, des échanges d’expériences et l’élaboration de recommandations finales.
Rédaction
