Environnement

La RDC réaffirme son rôle de pays-solution à l’occasion de la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone

Riche d’une biodiversité exceptionnelle, de vastes forêts tropicales et d’écosystèmes uniques, la République Démocratique du Congo s’impose comme un acteur incontournable dans la lutte pour un environnement sain. À l’occasion de la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, célébrée 16 septembre 2025, le pays a réaffirmé son engagement à travers des mesures concrètes et une vision résolument tournée vers le développement durable.

Le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires nationaux, régionaux et internationaux, s’est engagé à renforcer les politiques publiques de protection de la planète. Cette journée revêt une portée symbolique pour la RDC, qui se positionne de plus en plus comme un pays-solution face aux défis climatiques mondiaux.

Prenant la parole lors de cette célébration, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, Professeure Marie Nyange Ndambo, a annoncé un durcissement des réglementations nationales encadrant l’importation, la production et l’utilisation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO).

 La destruction de la couche d’ozone n’est pas une abstraction scientifique , elle se traduit par des cancers de la peau, des cataractes, un affaiblissement du système immunitaire, des pertes agricoles et des perturbations profondes des écosystèmes terrestres et marins. Face à cette réalité, notre devoir est clair, promouvoir des technologies propres, sensibiliser nos citoyens à l’impact de leurs gestes quotidiens, et renforcer nos capacités scientifiques pour mieux anticiper et s’adapter », a-t-elle affirmé.

Le thème retenu cette année est: « de la science à l’action globale », perçu par les experts comme un appel pressant à l’unité, un hommage aux avancées scientifiques et un rappel du devoir collectif face à la dégradation environnementale. La protection de la couche d’ozone est étroitement liée à la lutte contre le changement climatique, à la préservation des forêts, à la santé publique et à la stabilité des écosystèmes.

Grâce à la rigueur des recherches scientifiques, nous avons pu identifier les substances responsables, comme les chlorofluorocarbones (CFC). Depuis des décennies, la science nous alerte sur une menace invisible mais dévastatrice. Aujourd’hui, chacun de nous doit être acteur du changement , consommer avec discernement, exiger des équipements sûrs, soutenir des politiques responsables. En tant que gouvernement, nous ne voulons pas seulement réparer ce qui a été abîmé, mais construire un avenir où l’humanité et la nature coexistent en harmonie », a-t-elle ajouté dans un entretien avec nos confrères de environnementnews.rdc.org 

 

Rédaction 

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