Face à une nouvelle vague de violences dans les territoires de Beni et Lubero, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a annoncé lundi 18 Août un renforcement substantiel de son dispositif sécuritaire dans les zones affectées.
Bilan humain alarmant
Entre le 6 et le 16 août, au moins 52 civils ont été tués, dont huit femmes et deux enfants, dans des attaques attribuées aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Ces incursions ont également entraîné des enlèvements, des pillages, des incendies de maisons et des déplacements massifs de populations déjà vulnérables.
Indignation de l’ONU
« Ces attaques sont inadmissibles et constituent une violation grave des droits humains », a déclaré Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC. Elle a exprimé sa solidarité envers les familles endeuillées et exhorté les groupes armés à renoncer définitivement à la violence.
Riposte sécuritaire renforcée
En réponse, la MONUSCO a déployé des renforts terrestres et intensifié les patrouilles, notamment en coordination avec les Forces armées de la RDC (FARDC). À Mangina, des unités conjointes assurent désormais la protection de civils déplacés, dont 70 femmes et 93 enfants. Des patrouilles nocturnes ont également été mises en place le long de l’axe Mavivi–Eringeti, identifié comme un corridor stratégique d’infiltration des assaillants.
Extension des opérations en Ituri Parallèlement, un repositionnement tactique des troupes a été effectué en Ituri, notamment dans les localités de Komanda et Mambelenga. Les bureaux de la MONUSCO à Bunia collaborent étroitement avec les autorités provinciales pour renforcer les mécanismes de protection et de stabilisation dans les zones les plus exposées.
Engagement pour la paix
La Mission onusienne a réaffirmé son engagement à soutenir les autorités congolaises dans la lutte contre l’impunité et à œuvrer pour une stabilisation durable des territoires affectés par les violences armées.
Rédaction
