Le Premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers s’est achevé vendredi 30 mai 2025 à Brazzaville, en République du Congo.
Organisé du 26 au 30 mai au Centre international de conférence de Kintélé, cet événement historique a réuni des représentants des peuples autochtones des bassins forestiers de l’Amazonie, du Congo, de Bornéo-Mékong et de la Mésoamérique, ainsi que des partenaires institutionnels, scientifiques et financiers.
Le congrès visait à renforcer la coordination entre les peuples autochtones et les communautés locales des grands bassins forestiers mondiaux, en vue de constituer une coalition mondiale soutenant la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021–2030).
Les discussions ont porté sur plusieurs thématiques majeures entre autres
Le rôle des savoirs autochtones et de la science dans la préservation des forêts, l’accès direct aux financements pour les peuples autochtones, en collaboration avec les États, les partenaires financiers, le secteur privé et la philanthropie.
Mais également l’économie forestière et son impact sur la transformation de l’architecture financière mondiale et la Table ronde de Brazzaville, visant un développement durable intégrant les objectifs climatiques, la biodiversité et la gestion des terres.
Des délégations de plus de 24 pays ont participé, représentant les bassins forestiers du Congo, de l’Amazonie, de Bornéo-Mékong et de la Mésoamérique.
Le congrès a également accueilli des représentants d’organisations sous- régionales, du CAFI (Initiative pour les forêts d’Afrique centrale), de la Commission des États insulaires sur le climat, de la communauté scientifique, ainsi que des donateurs et des partenaires techniques et financiers.
Perspectives et engagements
Les participants ont souligné l’importance de reconnaître et de respecter les droits des peuples autochtones et des communautés locales dans la gestion durable des forêts. Ils ont appelé à une coopération renforcée entre les nations pour aborder collectivement les défis environnementaux, sociaux et économiques, tout en valorisant les connaissances traditionnelles et le leadership des peuples autochtones.
Signalons que le congrès a également mis en lumière la nécessité de mécanismes de financement innovants, axés sur des approches non marchandes, telles que la gestion communautaire des forêts, afin de préserver et restaurer la biodiversité des écosystèmes des trois bassins forestiers.
Il marque une étape significative dans la reconnaissance du rôle central des peuples autochtones et des communautés locales dans la préservation des forêts tropicales et la lutte contre le changement climatique.
Le réseau Congo Basin Conservation Society a été représenté par son directeur exécutif Josué ARUNA, afin d’amener les discussions et la position prise en faveur des forêts auprès des communautés autochtones et communautés locales qu’il accompagne au sud Kivu et Maniema.
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