Les affrontements se poursuivent ce mercredi sur la colline dominant le pont de Katogota, théâtre d’une violente confrontation entre la coalition FARDC–Wazalendo–FNB et les rebelles de l’AFC–M23.
Dès les premières heures de la matinée, des tirs nourris et des bombardements ont plongé la cité de Kamanyola dans une atmosphère de tension et de peur.
Selon des sources locales, les habitants de Kamanyola se sont réveillés au son des explosions. Les bombes larguées par les Wazalendo visent les positions du M23 sur les collines environnantes, mais certaines tombent à proximité de la cité, accentuant la panique.
Les activités quotidiennes sont paralysées. De nombreux habitants de Katogota se déplacent vers Kamanyola, tandis que des familles des quartiers Kambara et Rugenge cherchent refuge dans des zones plus éloignées pour échapper aux tirs. À ce stade, il reste difficile de déterminer quel camp contrôle la localité de Katogota, épicentre des affrontements.
Les bombardements de mardi ont déjà causé des pertes humaines et matérielles. Trois membres d’une même famille ont été blessés au quartier Rugenge et sont actuellement pris en charge à l’hôpital Saint Joseph de Kamanyola. Plusieurs maisons ont été endommagées, et l’école primaire EP Kamanyola a vu la toiture d’un bloc de trois salles de classe détruite.
Ce mercredi, deux nouvelles bombes ont explosé dans les quartiers Rugenge et Kashenyi, provoquant d’importants dégâts : trois personnes supplémentaires ont été blessées et une maison gravement touchée.
Face à l’intensité des affrontements, la population reste cloîtrée dans les maisons, redoutant de nouveaux bombardements. La situation demeure incertaine et préoccupante, alors que Kamanyola vit son deuxième jour consécutif sous le feu des armes.
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