Dans le cadre de la mise en place du réseau des défenseurs environnementaux luttant contre la criminalité environnementale , il a été tenu jeudi 22 mai 2025 , un atelier de restitution et validation de l’activité de cartographie et structuration des réseaux des défenseurs environnementaux. L’atelier a été organisé à Bukavu par l’Action pour la promotion et protection des peuples menacés en RDC APEM RDC.
L’objectif de cette rencontre était de faire la restitution des résultats de l’activité réalisée sur la cartographie des réseaux des défenseurs environnementaux organisée dans le cadre du projet « réseaux de défenseurs environnementaux luttant contre la criminalité environnementale dans le bassin du Congo », qu’exécute Action pour la promotion et protection des peuples menacés en RDC APEM RDC avec l’appui de l’ambassade de la France.
Mais aussi la validation de cette cartographie et structuration du réseau par les différents acteurs présent à cette assise renseigne le modérateur du jour Josué Aruna directeur Exécutif de l’organisation Congo Bassin Conservation Society et président de la société civile environnementale.
Ce réseau est constitué du comité de pilotage qui regroupe la partie gouvernementale et les acteurs de la société civile. Dans une autre partie nous trouvons des organes d’alertes dont les comités d’alerte qui sont repartis dans les territoires. Ces comités d’alertes ont pour mission principale de collecter les informations (des cas de destruction de l’environnement).
La mise en place du réseau de défenseurs environnementaux mettant l’accent sur les questions de la criminalité environnementale au Sud-Kivu est une opportunité parce qu’il ne sera pas non seulement lié au projet mais sera un cadre d’échange même après le projet. « C’est pourquoi il faillait qu’il ait une certaine organisation », précise Josué Aruna, directeur Exécutif de l’organisation Congo Bassin Conservation Society
« Créer cette dynamique est aussi une réponse au problème de coordination entre acteurs en province du Sud-Kivu… C’est-à-dire pour les acteurs qui travaillaient en solo maintenant il est question de le mettre ensemble avec le gouvernement pour la coordination des actions » ajoute Josué Aruna, directeur Exécutif de Congo bassin Conservation Society
Au cours de cette rencontre les rôles de chaque partie prenante ont été discutés et validés par les participants pour une harmonie de l’exécution des taches. Les médias jouant un rôle primordial dans les actions de changement sont incontournables dans les actions de lutte contre la criminalité environnementale. « Il faut qu’ils usent de leur pouvoir pour les actions de changement, ils doivent documenter des faits, des infractions, et des criminalités environnementale » insiste Josué Aruna
Le coordonnateur d’APEM Eddy MUGARUKA encourage les membres du réseau dans cette lutte « les efforts de tout un chacun peuvent assurer une meilleure protection des ressources naturelles et une lutte efficace contre toute sorte de la criminalité environnementale », afin d’avoir un réel impact sur le terrain notamment dans le bassin du Congo et plus précisément en République Démocratique du Congo. « Une implication collective et une collaboration bien définie entre les groupes sont essentielles » conclut-il
Par Sylvie NABINTU