Politique

RDC: Deux ressortissants français arrêtés à Kinshasa avec une mallette satellitaire de surveillance dans les installations de la chaîne de télévision Antenne A

Une opération discrète mais décisive des services de renseignement congolais appuyés par leurs homologues américains et israéliens a permis de neutraliser un dispositif de surveillance satellitaire sophistiqué, dissimulé dans les locaux d’une chaîne de télévision locale, Antenne A, à Kinshasa.

L’équipement, de type militaire, servait à intercepter des communications sensibles, notamment celles émanant des plus hautes autorités de l’État congolais. Deux ressortissants français, officiellement présentés comme techniciens, ont été appréhendés sur place.

Objectif principal : la présidence de la République

D’après des sources sécuritaires proches du dossier, la mallette satellitaire captait de manière ciblée les échanges confidentiels liés à la présidence congolaise, ainsi que ceux de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila (JKK), récemment exfiltré vers la Côte d’Ivoire.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que les données interceptées étaient transmises en temps réel à des acteurs extérieurs, notamment au président rwandais Paul Kagame, via des canaux cryptés. Cette opération d’espionnage marque un précédent grave dans l’histoire récente des relations régionales.

Un dispositif repéré grâce à une veille technologique conjointe

Ce sont les services de renseignement américains et israéliens qui ont détecté, depuis plusieurs semaines, des émissions satellitaires anormales autour de certaines installations civiles à Kinshasa. Alertés, les services congolais ont mené une opération ciblée, qui a permis la saisie du matériel et l’arrestation des deux opérateurs.

Les experts estiment que ce type de dispositif aurait pu fonctionner de manière indétectable pendant plusieurs mois, voire plus, sans cette coopération internationale.

Une atteinte grave à la souveraineté nationale

La présence sur le sol congolais d’un système d’interception sophistiqué, opéré par des étrangers, constitue une violation manifeste de la souveraineté de la République démocratique du Congo.

Les autorités congolaises s’interrogent désormais sur la nature exacte du mandat des deux ressortissants français, ainsi que sur les complicités locales ayant pu faciliter l’installation et la maintenance du matériel.

Des questions demeurent également sur le timing : Joseph Kabila quitte le territoire au moment même où le système est exposé. Était-il informé ? Était-il visé ? Était-il complice ? Le silence des intéressés ne fait que renforcer la gravité de l’affaire.

Et maintenant ?

Les autorités congolaises n’ont pas encore officiellement communiqué sur les suites judiciaires. Mais l’incident devrait entraîner des tensions diplomatiques majeures, notamment avec la France et le Rwanda.

Un rapport d’enquête conjoint entre les services de Kinshasa et les partenaires occidentaux est attendu dans les prochains jours.!

La coopération americano-congolaise sous la diplomatie agissante du Président Félix Tshisekedi continue à produire des résultats escomptés !

 

La rédaction

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