Environnement

Maniema: Déforestation des bois rouge et Mukula à kabambare , la société civile environnementale locale dénonce la destruction de biodiversité

Dans une correspondance officielle transmise au gouvernement central le 27 juillet 2025, la Coordination de la Société Civile Environnementale et Rurale du Congo(SOCEARUCO) tire la sonnette d’alarme et dénonce l’hémorragie de biodiversité et destructions forestières des communautés locales en territoire de Kabambare, les pillages systématique des bois rouge et MUKULA dans le secteur de BB/Wamaza dans la province de Maniema sous la complicités des certaines autorités politico – administratives.

Selon ce document signé par le président de la coordination locale, M. Nyayama Ntahimpe, cette exploitation illégale serait encouragée par la complicité de certaines autorités politico-administratives locales. 

Les exploitants, protégés par des réseaux influents, utilisent même des sommes d’argent pour tenter de faire taire les dénonciations. « Ces pratiques créent une véritable hémorragie écologique et un climat d’insécurité pour ceux qui osent s’y opposer », indique le document.

La SOCEARUCO appelle à une intervention urgente du gouvernement central afin de garantir la protection de ses membres et renforcer les mécanismes de contrôle environnemental dans la zone. Elle insiste sur le fait que ceux qui menacent les défenseurs de l’environnement doivent être poursuivis par la justice.

Cette organisation citoyenne plaide pour l’intégration officiel des forêts de la communauté locale dans les processus des conservation des forêts en-dehors des airs protégées et des démarches de crédit carbones que le gouvernement congolais met parmis ses priorités.

Elle condamne par ailleurs la façon dont ces forêts sont exploitées sous l’emprise des commissionnaires Rwandais qui exercent leurs exploitations industrielles par les biais des commissaires marionnettes fils des villages sous la protection de certaines autorités locales pour leurs intérêts égoïstes.

Ce message, transmis notamment au Président de la République, au Ministre de l’Environnement, au Président de la Cour Constitutionnelle, aux gouverneurs et autres responsables nationaux que provinciaux, vise à obtenir un appui officiel à la lutte contre la destruction de la biodiversité dans le territoire de Kabambare.

 

La rédaction

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