L’horreur a de nouveau frappé Mangurujepa, dans la chefferie de Bapere (territoire de Beni, Nord-Kivu), où une attaque attribuée aux rebelles ADF a coûté la vie à huit personnes. Le bilan, initialement de quatre morts, s’est alourdi selon les sources locales.
Face à cette tragédie, la société civile du secteur a publié une déclaration dénonçant la répétition des violences, l’impunité persistante et l’inaction des autorités devant une situation sécuritaire qui ne cesse de se détériorer.
Samuel Akageni, président de la société civile de Bapere dans un entretien avec nos confrères du Monde24.org a exprimé son indignation ,
« La mort de nos compatriotes, un bilan provisoire de huit personnes tuées, c’est quelque chose que nous condamnons fermement. Nous nous demandons pourquoi c’est toujours nos communautés qui payent le prix fort, alors que des forces armées nationales et internationales sont présentes dans la région. »
Malgré la présence des FARDC, de la MONUSCO et des forces régionales, les habitants vivent dans une peur constante. Les dispositifs militaires en place semblent incapables de prévenir ces attaques meurtrières.
La société civile appelle à une évaluation urgente des stratégies sécuritaires et à l’ouverture d’une enquête sur les éventuels manquements dans la protection des civils. Elle exhorte les autorités à sortir de leur silence et à agir concrètement pour restaurer la confiance des populations.
Cette attaque s’inscrit dans une série d’incursions récentes des ADF dans l’est du pays, confirmant la persistance de la menace terroriste malgré les opérations conjointes menées depuis plusieurs mois.
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