La publication des résultats de l’Examen d’État 2025, seulement trois jours après la fin des épreuves, a suscité étonnement et admiration. Cette rapidité, loin d’être le fruit du hasard, incarne une transformation profonde du système éducatif congolais. Elle est le résultat d’un travail méthodique mené sur toute une année, combinant stratégie, organisation rigoureuse et innovation technologique peut-on lire sur le compte X du ministère de l’éducation Nationale.
Une efficacité construite, pas improvisée
Publier vite n’était pas l’objectif. Ce qui compte, c’est d’avoir créé les conditions pour que les choses avancent avec cohérence et fiabilité. Obtenir les résultats en trois jours est une conséquence logique d’un processus repensé, pas une prouesse isolée renseigne Jacks Ngalangala, conseiller en securité Informatique au Ministere de L’ éducation Nationale dans un poste sur X.
Selon lui trois leviers ont permis cette avancée :
Optimisation logistique : meilleure coordination des flux et des ressources.
Décentralisation du scannage et de la correction : réduction des délais liés au transport des copies.
Intégration d’un logiciel intelligent : accélération du traitement sans compromettre la qualité.
Des centres de correction modernisés
Trois provinces disposent désormais de centres de correction équipés pour traiter leurs propres copies et celles des provinces voisines. Cela élimine les délais d’acheminement vers Kinshasa et renforce l’autonomie régionale. Les provinces enclavées ne sont pas oubliées : la publication des résultats y est progressive, dans le respect des contraintes locales.
Une correction en temps réel
La correction des copies a commencé dès le premier jour des épreuves et s’est poursuivie sans interruption, y compris pendant les jours fériés. Ce fonctionnement en temps réel a permis une avancée continue, fondée sur une méthode durable plutôt qu’un exploit ponctuel.
Une technologie au service de l’humain
Le système de traitement a été entièrement renouvelé. L’intelligence artificielle permet désormais de corriger plus de 100 pages par minute, contre 8 auparavant. Mais la technologie ne remplace pas l’humain : chaque étape critique est vérifiée par des inspecteurs mobilisés jour et nuit. Ce double contrôle garantit la fiabilité du processus.
Une modernisation en marche
Ce que certains perçoivent comme une magie technologique est en réalité le fruit d’un travail structuré et maîtrisé. Et ce n’est qu’un début : les diplômes électroniques sont en cours de déploiement, et la modernisation du système éducatif se poursuit.
L’innovation véritable ne se voit pas toujours au premier regard. Mais elle change tout.
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