En marge de sa participation au Global Gateway Forum, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a tenu une réunion stratégique jeudi 9 octobre avec Massad Boulos, Conseiller Principal pour l’Afrique du Président américain Donald Trump. L’entretien, qui a duré plus d’une heure, s’est déroulé dans un climat de coopération renforcée et d’engagement pour la paix en Afrique centrale.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des échanges amorcés à New York, où les deux hommes avaient déjà discuté des processus de paix en cours, notamment ceux de Washington et de Doha, visant à stabiliser la situation sécuritaire en RDC. Les États-Unis réaffirment leur soutien actif à ces initiatives, jugées cruciales pour la région.
Concernant le processus de Doha, Massad Boulos s’est montré confiant malgré les récents obstacles. « Les délégués ont signé une Déclaration de principes le 12 juillet 2025. Certes, l’attaque survenue à Doha le 11 septembre a temporairement interrompu les discussions, mais celles-ci devraient reprendre dès le début de la semaine prochaine », a-t-il assuré.
Le conseiller américain a également souligné l’engagement des États-Unis en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. « Notre contribution est essentiellement technique, avec des experts américains déjà présents à Doha pour accompagner les négociations de près », a-t-il précisé.
Un autre point fort de l’entretien a été l’appel solennel lancé par le Président Tshisekedi à son homologue rwandais, Paul Kagame, l’invitant à « faire la paix des braves » et à mettre fin à l’escalade du conflit dans l’Est de la RDC. Massad Boulos a salué cette initiative, la qualifiant de « geste noble et porteur d’espoir », susceptible de favoriser la paix et la stabilité dans la région.
Enfin, les deux dirigeants ont abordé les perspectives de coopération économique entre la RDC et les États-Unis. Selon M. Boulos, plusieurs entreprises américaines sont prêtes à investir dans des secteurs clés tels que les mines, les infrastructures, l’énergie et la technologie. Ce partenariat, envisagé dans une logique de « gagnant-gagnant », pourrait marquer un tournant dans les relations bilatérales et contribuer au développement durable du pays.
Par lifeinfos.net