Une attaque tragique a endeuillé le centre de négoce de Kasihe, dans le groupement de Mudusa (territoire de Kabare, Sud-Kivu), ce vendredi à 19h15. Des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu, semant la panique parmi les habitants et paralysant les activités commerciales.
Selon les témoins, les tirs ont provoqué une psychose généralisée, plongeant la population dans l’effroi. Au cœur de cette violence, une femme de 27 ans, connue sous le prénom de Rebecca et mère d’un enfant, a été atteinte d’une balle à la tête, tirée à bout portant.
Transportée en urgence à l’Hôpital Général de Référence de Nyantende, la victime a succombé à ses blessures quelques minutes après son admission.
La société civile exige des réponses
Réagissant à cet acte qualifié de « barbare », la société civile locale condamne fermement l’attaque et appelé les autorités à diligenter une enquête rapide et transparente pour identifier les auteurs et les traduire en justice.
« Ce crime ne doit pas rester impuni. Il est urgent que les responsables soient arrêtés et jugés conformément à la loi », a déclaré François Mubalama, président de la société civile du groupement Mudusa.
Il plaide également pour un renforcement immédiat des dispositifs de sécurité dans le centre de Kasihe et ses environs, ainsi qu’un accompagnement psychologique et matériel à la famille de la victime.
« La population de Mudusa a droit à la sécurité, à la paix et à la vie. Trop, c’est trop ! », a-t-il martelé.
Une situation préoccupante
Cette attaque survient dans un contexte de recrudescence des violences armées dans plusieurs zones du Sud-Kivu, où les populations civiles restent les principales victimes. Les appels à une réponse sécuritaire plus robuste se multiplient, alors que l’impunité semble alimenter l’insécurité.
Rédaction