Des vies humaines sont en danger, la population d’Idjwi, en particulier la Chefferie NTAMBUKA, traverse d’énormes difficultés pour joindre la Ville de Bukavu. La panne technique qui a frappé tous les bateaux de la société BAMI (BAHALI MIRINDI) d’un coup en est la cause.
Pour se rendre à Bukavu, la population insulaire n’a, dorénavant, qu’un seul choix : s’embarquer en masse et sans gilets ni bouées de sauvetage dans des pirogues motorisées, un haut risque.
Pour tenter de trouver la solution, un particulier a pris en location une barge destinée au transport de sable, malheureusement qui n’a pas un port d’accostage approprié.
Le dernier cas en date est celui du vendredi 18 juillet 2025, où un particulier a loué une barge dénommée « MUNGU IKO ». Voulant accoster au port BAHALI, le gérant a refusé sous prétexte qu’il n’a pas été informé au préalable.
C’est par la suite que ce bateau a accosté dans la clôture voisine, une situation qui a causé des pertes de biens aux passagers, car l’accès dans cette clôture n’a pas été accordé à tout le monde.
Certaines victimes demandent aux autorités compétentes de leur venir en aide car le territoire d’Idjwi dépend actuellement de la ville de Bukavu sur tous les plans et que sans moyens de transport approprié, des cas de noyades sont inévitables.
Notez que depuis la désaffectation du bateau « BAC DU LAC KIVU » à Idjwi, seul le notable BAHALI MIRINDI rend disponibles ses bateaux pour le transport lacustre de la population de la chefferie NTAMBUKA entre Bukavu – idjwi, Idjwi – Bukavu.
David BALIBONERA