Société

RDC : Les ONGs des droits de l’homme du Sud-Kivu plaident pour le financement de la justice transitionnelle

La situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du Pays, la violation perpétuelle des droits de l’Homme surtout dans les zones sous occupation de M23 ne laisse pas indifférents les ONGs des droits de l’homme du Sud-Kivu.

Les représentants de ces ONGS conduits par Jean-Bosco MUHEMERI accompagné par le président du Conseil d’administration du réseau provincial des ONGs des droits de l’Homme du Sud-Kivu ont été reçus le weekend dernier par Vital Kamerhe.

Devant le président de l’Assemblée National Vital Kamerhe, Jean-Bosco Muhemeri a exprimé l’inquiétude manifestée par les défenseurs des droits de l’Homme depuis l’arrêt du financement des ONGs œuvrant dans la Justice transitionnelle suite à la décision de la nouvelle administration américaine de suspendre toutes les aides au développement.

Après le Rapport Mapping, le monitoring des crimes à travers la Justice transitionnelle s’avère aujourd’hui inexistant depuis l’occupation Rwandaise et l’avènement de la rébellion du M23. Cette situation a provoqué a-t-Il indiqué, la dispersion des moniteurs de ces réseaux mettant un frein à la récolte des données en temps réel sur terrain et aux réseautage.

Le Président du Conseil d’administration du réseau provincial des ONGs des droits de l’Homme du Sud-Kivu, a souligné que ces ONGs se réorganisent pour reprendre  les actions mais sont malheureusement butées aux problèmes de manque de financement suite à l’absence d’un appui du Gouvernement qui pourtant devrait soutenir leur travail à travers le Ministère de tutelle.

Il a obtenu le soutien et l’implication personnelle du Président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe pour amener le gouvernement à accorder plus d’attention à la Justice transitionnelle en appuyant les ONGs des droits de l’Homme et d’établissement des faits de crime.

Le Speaker de la Chambre basse du Parlement a sollicité que cette initiative s’étende également au Nord -Kivu et en Ituri afin que les crimes perpétrés sur les Congolais dans ces deux Provinces soient  dénoncés autant que c’est fait au Sud-Kivu.

Il a suggéré à la Commission des droits de l’Homme de l’Assemblée Nationale de travailler en étroite collaboration avec ces ONGs afin d’unir les efforts pour garantir la continuité de la Justice transitionnelle dans les zones occupées.

 

Lifeinfos.net

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