Le Parc National de Kahuzi Biega PNKB un site du patrimoine mondial est confronté à plusieurs problèmes, notamment le braconnage, l’exploitation forestière illégale et la croissance démographique dans les zones périphériques qui exerce une pression sur ses ressources naturelles, une criminalité environnementale et des espèces.
Malgré les alertes des différentes organisations, la pression de la destruction monte à une grande vitesse. A l’occasion de la journée internationale de la biodiversité, célébrée le 22 mai de chaque année , le président de la société civile environnementale du Sud-Kivu Josué Aruna unit sa voix à celle d’autres acteurs , pour non seulement alerter les autorités mais aussi montré les conséquences de cette destruction sur la nature et la vie humaine.
« Il y a nombreux services environnementaux que nous bénéficions par la présence du PNKB qu’on peut regretter s’il disparaissait , c’est une responsabilité commune pour un développement harmonieux et écologiquement responsable » a dit Josué Aruna
« Si on continue à détruire le parc tel que cela est fait aujourd’hui, nous risquons de perdre tous ce que nous avons comme avantage en terme des services éco systémiques et réduire les bénéfices dont nous avons en terme des avantages environnementaux » ajoute Josué Aruna
Cela aura également un impact sur la desserte en eau potable vu que 45 à 49 % d’eau douce provienne du parc.
Que personne ne nous trompe pour dire que nous allons vous amener le développement économique, social, culturel sans un sous bassement sur la protection de l’environnement, la nature.
Il faut que le gouvernement prenne les mesures efficaces afin d’éradiquer ce fléau. C’est un défis énorme et nous pensons que ça soit les autorités en place que ce soit les autorités au niveau national toutes doivent comprendre qu’il y a nécessité de sauver ce patrimoine mondial.
Par la Rédaction