Démarrage vendredi 02 mai 2025 des activités de la cartographie de défenseurs environnementaux et structuration du réseau de lutte contre la criminalité environnementale dans la province du Sud-Kivu par l’organisation non gouvernementale Actions pour la promotion et Protection des Peuple Menacé en RDC APEMRDC.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Réseaux de défenseurs environnementaux luttant contre la criminalité environnementale dans le bassin du Congo qu’exécute APEM avec l’appui de l’ambassade de la France. La mise en place en place d’un observatoire régional chargé de documenter les crimes environnementaux, entre autre la déforestation et la surexploitation du Lac-Kivu est l’une des innovations dudit projet.
Le responsable du bureau antenne du Sud-Kivu de l’ONG Actions pour la promotion et protection des peuples menacés en RDC APEM RDC et chef de projet, ingénieur Eddy MUGARUKA renseigne que l’objectif de cette première rencontre est de mettre en place une cartographie des défenseurs environnementaux qui luttent contre la criminalité environnementale.
Ceci intervient après un constat amère fait sur terrain surtout dans les zones beaucoup plus proches des aires protégées où les activités illégales y sont effectuées selon plusieurs études faites. « Après différents rapports de la société civile environnementale avec laquelle nous collaborons, nous avons plaidé auprès de l’ambassade de la France à travers le ministère des affaires étrangères et ils ont accepté d’appuyer le projet afin de lutte contre la criminalité environnementale » ajoute ingénieur Eddy MUGARUKA
Dans un premier temps, il est question d’identifier les organisations afin d’avoir l’idée sur leurs activités et zones d’interventions car leurs contributions dans l’exécution de ce projet « réseaux de défenseurs environnementaux luttant contre la criminalité environnementale dans le bassin du Congo » est capitale, fait savoir ingénieur Eddy MUGARUKA.
Apres va suivre l’installation du réseau , un cadre d’échange qui va ainsi permettre aux acteurs de réfléchir sur comment travailler avec d’autres réseaux sous régionaux soit au niveau du Gabon et du Cameroun afin de mener un plaidoyer d’ensemble au niveau régional et international sur les différents crimes environnementaux pour ainsi réduire la pression sur les forêts, les aires protégées et la biodiversité.
Le facilitateur du jour Josué ARUNA appel les médias à jouer correctement leur rôle pour non seulement la publication et visibilité des actions mais aussi dans la mobilisation des acteurs engagés car leur implication est cruciale dans la lutte contre la criminalité environnementale.
Par la Rédaction Centrale