Société

Sud kivu : Un chef de centre de negoce tué et plusieurs biens de valeur pillés à Mudusa dans le territoire de Kabare

L’incident a été enregistré la nuit du lundi 7 au Mardi 8 juillet 2025 dans le groupement Mudusa, territoire de Kabare au Sud-Kivu.

Nos sources sur place renseignent que des hommes armés, vêtus en tenues militaires ont fait incursion dans les sous-villages de Kabungo et Kalangwe, situés dans le village précité.

Les témoignages recueillis sur place confirment que les assaillants ont ciblé plusieurs habitations, emportant des biens de valeur tels que: argent, téléphones portables et d’autres effets personnels. 

Le drame a atteint son paroxysme lorsque Monsieur Mushamuka Honoré, connu sous le nom de Mambe, chef du centre de négoce de Kalangwe, a été abattu alors qu’il tentait de s’interposer face aux malfaiteurs.

 « C’est une perte immense pour notre communauté. Mambe était un homme respecté, engagé pour le développement local. Sa mort est une tragédie », a déclaré un habitant de Kalangwe, visiblement bouleversé.

La société civile forces vives du groupement de Mudusa a exprimé sa profonde indignation face à cette attaque qu’elle qualifie de « barbare ». 

Dans son communiqué rendu public, cette structure citoyenne a présenté ses condoléances aux familles touchées et a appelé à une mobilisation collective pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.

« Nous condamnons fermement ces actes criminels. Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités. La population ne peut plus vivre dans la peur constante », a martelé François MUBALAMA, président de la société civile.

Cette attaque s’inscrit dans un contexte d’insécurité persistante dans plusieurs zones rurales du Sud-Kivu, où des groupes armés et des bandits opèrent en toute impunité, souvent sous couvert de tenues militaires.

 Les habitants de Mudusa appellent à un renforcement urgent de la présence sécuritaire, à l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de cette attaque, et à des mesures concrètes pour protéger les civils.

 

 La rédaction

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